Kathia Rock

Kathia Rock, artiste multidisciplinaire innue, poursuit une carrière en arts de la scène depuis plus de 20 ans. Très engagée, elle a mené à bien de nombreux projets de recherche et de création. Son univers musical s’inspire autant du milieu urbain que de son appartenance à sa communauté de Uashat-Mak-Maliotenam, à proximité de Sept-Îles sur la Côte-Nord. Avec une voix chaude, puissante et transcendante, elle compose et interprète des mélodies qui puisent leurs sources tant dans le répertoire ancestral de son peuple que dans la musique folk rock contemporaine fusion traditionnelle. Son premier album solo paru en juin 2022.

Crédit photo : Francis Di Salvio

Carolyne Jomphe

Carolyne Jomphe, qu’on surnomme « la tornade rouge », est une femme extrêmement attachante et charismatique. Cette auteure compositrice interprète est reconnue pour sa voix puissante et chaleureuse et ses textes percutants, touchants, empreints d’humour et surtout à la portée des gens qui s’y identifient facilement. Ses musiques, souvent à consonance country et acadienne, révèlent ses origines, mais surtout son tempérament dynamique et son amour de la vie. Un style original et identitaire « du Carolyne Jomphe 100% pur ». Elle a produit et mis en marché 8 albums, plusieurs vidéoclips, un DVD et réalisé plus de 65 tournées en Europe (surtout en France), au Canada et aux États-Unis. Elle a participé à plusieurs évènements d’envergure et s’est mérité plusieurs grands prix. Des artistes aussi connus et renommés que Lynda Lemay et Zachary Richard l’apprécient et la respectent au point de lui écrire mutuellement une de leurs compositions pour son avant dernier album Homo Complexus.

Joséphine Bacon

Poète, réalisatrice, documentariste, parolière, traductrice, conteuse et enseignante Innu-Aimun, Joséphine Bacon est une innue originaire de Pessamit. Elle est une auteure phare du Québec de renommée internationale et une grande ambassadrice de la culture des Premières Nations au Québec et à l’étranger. Très engagée sur la scène littéraire et artistique autochtone, elle inspire aux jeunes générations la fierté d’être autochtone et la volonté de défendre leur langue et leur culture. Traductrice-interprète et enseignante depuis 40 ans de l’innu-Aimun (la langue innue) Joséphine Bacon a voué sa vie à l’écoute et à la transmission du savoir des aînés. Elle écrit en parcourant les kilomètres de sa mémoire où sont enregistrés les récits des ancêtres à qui elle servait d’interprète. En enrichissant la littérature d’œuvres écrites en innue et transposées en français, elle signe une nouvelle page de la poésie québécoise tout en contribuant à pérenniser la langue innue.

Johanne Roussy

Originaire d’une famille installée sur la Côte-nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Elle s’intéressera, tout au long de sa pratique, à l’implication de l’humain au sein de ses œuvres et prendra une direction résolument sociale, politique et post-coloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle rencontrera plusieurs groupes d’artistes militants pour les droits de la personne. L’amour, dans son sens neurologique et endocrinien, devient alors son intentionnalité première dans l’élaboration de ses scénarios d’art-action. Dès son retour de voyage, elle reviendra s’implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et fondera l’Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoir-faire. Elle est nommée artiste de l’année sur la Côte-Nord en juin dernier, un prix remis par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ).

René Boudreault

L’auteur d’origine saguenéenne a été négociateur et consultant pendant plus de trente ans pour diverses organisations autochtones et il s’est intégré à la grande famille innue de Nutashkuan. Il a produit quelques essais portant sur les enjeux relatifs aux peuples autochtones du Québec et du Canada, sur les symboles et spiritualités autochtones, sur le milieu de vie et le métissage entre Innus et Acadiens de Natashquan, et sur l’importance et le plaisir de râler au Québec. Il nous présente ici dans la fiction quatre nouvelles issues d’un temps révolu au Saguenay et au Moyen-Nord et inspirées de personnages réels atypiques et une autobiographie racontant ses divers engagements et ouvrages.

Jérôme Bérubé

Natif de la Côte-Nord, Jérôme Bérubé est un projecteur d’imaginaire, un conteur lumineux et un menteur créatif.  Son cerveau est comparable à une encyclopédie trouée où les connaissances se connectent de façon absurde et inattendue. Son travail, souvent interdisciplinaire, touche aux notions d’identité profonde et à la quête d’équilibre. 

Son premier spectacle, L’Imaginite : Contes absurdes et sensés, lui a valu le « Prix à la création artistique » du CALQ pour la région de la Côte-Nord en 2012. En 2017, il représente le Québec, en conte, à la 8e édition des Jeux de la Francophonie. Il est coprésident du Regroupement du conte au Québec, organisme qu’il administre depuis 2010.  En 2018, son premier livre, Nouvelle Vague, est publié aux éditions Planète Rebelle.

Jérôme habite maintenant le quartier Rosemont de Montréal où il crée entre son territoire forestier originel et son écosystème urbain d’adoption.

Shakti Ortega Saint-Amant

Depuis plus de 15 ans, Shakti se laisse prendre par des histoires chargées de nature, de sauvage et de paroles ancestrales. Elle intègre la musique et le chant qui sont des outils intimement présents dans ses spectacles pour le plaisir de petites et grandes oreilles.  

Hélène Pelissie

Hélène Pélissier est une artiste fermière. Elle a une pratique reliant le dessin, l’estampe et l’écologie. Elle a depuis quelques années, jumelé sa pratique artistique à son amour pour la nature et sa préservation. Ayant pratiqué le droit et la gestion durant quelques années, elle s’oriente en 2008 en arts et obtient un baccalauréat en arts visuel ainsi qu’une spécialité́ en confection de livres d’artistes. Médiatrice culturelle depuis 2014, elle développe de nombreux projets dans la région de Québec. De ses collaborations multiples avec le centre d’artistes Engramme, est né un lien particulier avec l’organisme. Elle s’investit actuellement dans un projet alliant permaculture et culture dans la région de Bellechasse et est activement impliquée pour Action culture Saint-Sauveur, un organisme qui développe des projets culturels pour les clientèles défavorisées des quartiers centraux de Québec. Elle poursuit simultanément ses recherches artistiques sur les végétaux et la biodiversité. Elle a à son actif de nombreux projets réalisés dans la communauté au cours des dernières années : Motifs d’encrage en 2018, Rencontres fortuites en 2019, Otapi Aski de 2020 à maintenant et Impression de biodiversité en 2022.

Gabrielle Bélanger

Originaire de la Mauricie, Gabrielle Bélanger possède un parcours académique en arts visuels, en service social et poursuit actuellement des études en sexologie. Membre active d’Engramme, elle développe avec le centre de multiples projets de recherche et de médiation culturelle. Elle est l’artiste derrière La Carriole (2018), l’atelier de sérigraphie mobile qui va à la rencontre des gens dans les rues de la capitale.  

Maintes fois boursière du CALQ et de Première Ovation, elle cumule depuis plus de cinq ans des résidences dans différentes communautés puis dans divers centres d’artiste (La Bande vidéo, Atelier Imago, Fabrik Postdam). Son travail est diffusé dans le cadre d’exposition solo (Engramme, Presse Papier) puis lors d’interventions hors les murs et de performances. Elle fut nominée en 2021 pour le Prix Personnalité art et culture en Capitale-nationale. Ses estampes font partie des collections d’Engramme, de la Bibliothèque Gabrielle-Roy et de la BAnQ. 

Javier Escamilla

Artiste multidisciplinaire et médiateur culturel, originaire de la Colombie, il s’est enraciné au Québec depuis 2002. Diplômé en arts plastiques

l’UQTR et en éducation en Colombie. Il favorise et participe en projets de création artistiques participatifs et d’échanges interculturels avec des communautés, organismes et institutions d’éducation en région et à l’international. Il considère son travail artistique comme un instrument de communication pouvant séduire et ironiser ; ses œuvres encouragent à faire une réflexion sur le monde contemporain, la responsabilité individuelle, autant que collective et sociale. Ses projets artistiques font un lien entre la culture, l’éducation et la société en permettant la participation citoyenne dans le processus de création artistique. Récipiendaire de plusieurs prix et bourses au Québec et Canada. Lauréat du Prix artiste dans la communauté 2018 par les Arts et la ville et le Conseil des arts et des lettres du Québec.

Germaine Mesténapéo

Germaine Mesténapéo est née à Nutashkuan pendant la fondation de la communauté innue, lors de la chefferie de son défunt grand-père Joseph Bellefleur. À la même période, sa famille continuait à vivre comme nomades dans le Nutshimit, le territoire ancestral qui s’étendait au Québec et au Labrador. Ils ont dû abandonner cette façon de vivre lorsque l’école fédérale fût construite et que le gouvernement a obligé les parents à envoyer leurs enfants à la petite école pour leur faire apprendre une autre culture et une autre langue.

Shanimen ou Mishta-Shanimen est son nom innu reconnu.  Elle conte et chante dans sa langue d’origine ainsi qu’en français. Lors de son enfance, ayant eu une relation privilégiée avec les Aînés de son village, ceux-ci lui ont naturellement transmis une aptitude de conteuse. Raconter de manière traditionnelle orale selon la coutume lui est venue en écoutant surtout, ses trois arrière-grands-mères, Enain, Shuni et Ishkueshtshi. Après avoir occupé des postes en communication en tant que journaliste et animatrice, Shanimen a naturellement développé un penchant de militante et d’activiste pour les sujets chauds touchant l’ensemble des Premières Nations. Cette particularité l’a conduite à une formation en Muséologie et son conte sur le Teuaikan, le tambour sacré, en est issu. 

Selon Germaine Mesténapéo, le conte se transforme donc en atout précieux et devient une approche d’intervention efficace auprès des jeunes provenant des communautés innues et francophones.  Elle a découvert que la discipline s’auto-régularise naturellement car le conte renforce de manière spéciale, la transmission intergénérationnelle des valeurs innues et de l’enseignement traditionnel.

Un lien vers une de ses réalisation: Avec joie je me souviens – Minuentakuan Tshesishtamak

Récits de femme Innucadienne programmé vendredi 12 août à 13h au site Mamuk

Nicolas Landry

Nicolas Landry est un conteur bien de chez lui. Il raconte des histoires inspirées de la vie d’en premier aux Îles-de-la-Madeleine. Il vous transporte dans un univers où vous pourrez rire, vous émoyer et entendre parler d’espoir, d’amour, d’insularité et des morts, petites et grandes, qui font place à la vie.

Affiches de spectacle

Spectacle en duo: Jérôme Bérubé et Shakti Saint-Amant

Titre: Des petits et des GÉANTS

Durée: 45 minutes.

Public 6 à 10 ans

Artistes: Jérome Bérubé et Shakti Ortega Saint-Amant

Besoins Technique: 2 micros casques, selon la taille de la salle. 1 chaise et 1 tabouret.

Description: Qui sont les plus forts? Les petits ou les grands? Un Petit Cordonnier, héros malgré lui et embobineur de géants par excellence, découvrira que ce n’est pas parce qu’on est petit, qu’on ne peut pas être grand. Contes traditionnels, avec de nouvelles semelles, pour petites et grandes oreilles.